Le corps et le regard ne sont pas nécessairement sur la même ligne d’échange et de rencontre avec l’autre. Le regard qui porte des émotions, de la curiosité, de la disponibilité ou de l’opposition, est avant tout une porte d’un ailleurs vertigineux. Le regard ubiquiste, celui que nous croisons dans les lieux publics urbains résulte de l’assouvissement du désir d’ubiquité à travers un écran, clôturant l’espace du face à face physique.